C'est une journée de brumes, de boue et de fatique qui m'attends.
Elle ne commence pas au mieux puisque le petit retard du métro me fait rater le 94 et 9h25 et m'oblige à quitter la gare de
Boisfort avec 15 minute de retard sur l'horaire prévu.
Le brouillard est très présent, et ne laisse pas présager beaucoup de visibilité. Ce sera en effet le cas, et les photos peuvent
en attester. Je commence donc par traverser et grimper le parc Tournay Solvay et son exposition permanente de sculptures monumentales
européennes.
En quittant le parc, on commence la "grande traversée" de la forêt de Soignes, qui prendre près de une heure et demie. Alors
qu'il ne pleut pas, les arbres chargés d'humidité ne cessent de lacher des goutelettes d'eau qui font un tintamarre d'averse.
La traversée se termine par une longue transversale sur la drêve de Lorraine (malheureusement à contresens du chemin de la
"Villa"), puis quelques centaines de mètres vers l'Est pour retrouver le Ring.
On se dirige alors vers le château de la Hulpe (que je laisse sur ma gauche) avant de rejoindre le domaine d'Argenteuil. Moi
qui espérais voir enfin ce chateau, je suis déçu de le voir entouré d'un mur qui cache toute vue à l'intérieur.
La route se dirige alors vers Gansbeche, puis Ohain. Il est deux heures de l'après-midi, et le soleil est enfin visible depuis
une heure au moment ou je m'assieds pour manger.
Après vingt minutes de repos, je repars en direction de Bousval. J'entre sous le soleil dans le très beaux Bois Paris, mais
la brume m'attends à la sortie et ne me quittera plus d'ici l'arrivée.
Le sol est aussi gorgé d'eau et c'est en soulevant des kilos de boue (et en pestant sur le manque de visibilité, les pertes
d'équilibre continuelles et ma volonté stupide de faire 30 km aujourd'hui) que je rejoins enfin Bousval vers 16h35. J'aurai
marché environ 6 heures pour 30 km, et je ne sens plus mes jambes. L'étape suivante sera pour un jour plus ensoleillé et un
terrain plus sec !
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